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Initiation splitboard en savoie avec Thomas Delfino x Chilowé

Initiation au ski de rando en Savoie

Avec Thomas Delfino x Chilowé

Splitboard en Savoie et microaventure avec Chilowé

Chilowé m’ayant reproposé de participer à une de leur microaventure, et celle-ci ayant lieu en Savoie, j’étais bouillant à l’idée de partir !

Ce coup-ci, c’est deux jours de montagne en splitboard, avec une nuit en refuge non-gardé qui nous attendent. Je prend donc la direction de Saint-Sorlin d’Arve pour rejoindre le groupe.

 

J’avoue qu’après 2 semaines d’arrêt forcé des suites d’une sale blessure à la cheville, j’étais moyen serein, mais le beau temps de la journée et les 20 cm de neige fraîchement tombés auront raison de mes soucis !

2 jours

Durée de la Randonnée

1300

m de dénivelé

F

difficulté

Le refuge de l'Etendard

Ça c’est une bonne nouvelle, après avoir rencontré la troupe, et pris connaissance du programme, on embarque sur le télésiège pour remonter touuuut en haut de la station. Ce afin de rejoindre le refuge, qui nous abritera pendant la nuit. Ce dernier est situé à peine 10 minutes en aval du point culminant de Saint Sorlin, et possède toutes les qualités du parfait refuge non-gardé. Poêle norvégien, grande baie vitrée et bonnes vieilles couvertures qui grattent, on est là !

Le temps de déposer les affaires dispensables à la pratique du splitboard, on entame notre première ascension vers le col de Montfroid

Le col de Montfroid en ski de rando

8 km 496 d +

La montée au col de Montfroid est très accessible, on commence par la traversée du grand lac gelé. Ludo notre guide, en profite pour nous faire une courte introduction aux différentes techniques inhérentes au déplacement sur glace. Il a d’ailleurs la crédibilité pour le faire, car il coorganise des expéditions polaires, en Arctique et en Antarctique !

On a droit à un début de rando ensoleillé, l’horizon découpé par les aiguilles d’Arves, cependant des nuages gris et un vent fort se lève…

Après avoir atteint le col, la météo est clairement dégradée, mais la motivation est là ! c’est donc une belle troupe qui décide de mettre les splitboards sur le sac, et d’atteindre le sommet à pied, en se créant au passage une belle expérience alpine !

Le vent est maintenant bien présent, plus le temps de contempler le paysage et nous attaquons la descente ensemble, dans une ambiance backcountry bien ludique !

Fini en bas du refuge, on repeaute gentiment pour remonter à notre maison pour la nuit.

Après-ski et croziflette

L’effort n’étant pas le même pour tous, l’arrivée au refuge se fait dans des conditions différentes pour chaque participants. Certains n’auront pas la même appréciation de la « vraie » vie en refuge, mais malgré cela, l’ambiance reste chaleureuse et la dégustation du dîner reste un excellent moment.

Tout cela ponctué des différentes histoires et anecdotes de Thomas et Ludo, ayant chacun traversé le monde à leur façon.

 

Comme après chaque sortie en montagne sportive, la soirée ne s’éternise pas et les montagnards de passage vont se coucher assez tôt, afin de se préparer à la journée du lendemain.

Réveil Houleux

La nuit passe sans encombre, et le matin on se réveille face à une mauvaise surprise. Le temps à tourné au pire, on savait qu’une détérioration allait se profiler, mais à ce point on commence à avoir une sacré malchance. Un vent violent accompagné de rafales de neige fouette les abords du refuge, conjugué à un brouillard persistant, la randonnée prend des airs d’expédition. Heureusement, la troupe est motivée (j’ai de la chance, je fréquente beaucoup de gens motivés) et après avoir revêtu l’intégralité de nos vêtements, on s’engage sur la randonnée.

du refuge de l'étendard au col de la Valette

15 km 500 d +

Alors là c’est grand spectacle, on part du refuge direction plein sud, pour couper à travers les lac Blanc et lac Bramant. de par les températures, les lacs sont gelés et donc facilement praticables. Le vent et la neige nous fouette le visage, mais c’est toujours avec vaillance que le groupe avance, délesté d’un de ses compagnons, qui avec l’aide de Ludo, a rejoint la station, ne se sentant pas en capacité de continuer l’aventure.

Après avoir traversé le dernier lac, on évolue sur le glacier, aux abords du Dôme de la Cochette, avec les rochers du Génepi sur les abords. Un coup de mollet et l’avant dernière ascension se fait ressentir. J’ai malheureusement encore une cheville blessée et après 15 jours d’arrêt total, la reprise est hardue. Conjugué aux conditions météo et au matériel porté, j’avoue ne pas être en forme, mais je reste droit !

la cîme de la Valette

Au passage du col et de la cabane des glaciologues, au dessus du lac Gris, une percée complètement inespérée se fait apercevoir. Serait-ce un changement de dernière minute dans la météo de ce week-end ?et là TA-DA ! un vent sec se lève, balaie les nuages et c’est toute la combe qui se découvre, nous offrant au passage un superbe panorama sur le glacier de saint Sorlin, la cîme de la Cochette, et au passage de la crête de la Vallette, sur les aiguilles d’Arves.

 

de la cîme de la Vallette à Saint Sorlin

La descente se fait en suivant la courbe de niveau vers la gauche, en direction des aigues rousses, en conservant une bonne hauteur, pour éviter de devoir repeauter. Un bon niveau de ski est fortement préconisé car de nombreux passages en forêt sont présents. il et d’ailleurs recommandé de savoir effectuer des virages serrés et rapides sur toute neige et pas « de savoir passer partout » comme je l’entends souvent dire 😉 .

 

la suite se passe à travers le pré Bernard, où une belle étape de poussée de bâtons vous attend, et l’on finit sur l’étable des prés plans avec sa sélection de bières artisanales,

 

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