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Naviguer en packraft sur le Suran en Hiver

Naviguer sur le SURAN EN HIVER

Packraft et BIVOUAC

Naviguer en Packraft sur la rivière du SURAN

Commençons par le début, le Suran, c’est un cours d’eau situé dans l’est de la France, principalement dans les départements de l’Ain et du Jura. Elle prend sa source dans le Jura, près de Loisia, et s’étend sur environ 76 kilomètres avant de se jeter dans l’Ain à Chavannes-sur-Suran. C’est là où nous allons commencer notre aventure, une descente de deux jours, en packraft, en partenariat avec la marque JAWS.

et on prend la direction de Chavannes sur Suran et la place des anciens combattants pour le départ de la randonnée .

Période

toute l'année selon les conditions

Activités

packraft / kayak

Durée

entre 2 et 3 jours

Quelles sont les conditions pour descendre le Suran en packraft

comme je l’ai dit au dessus, on embarque du côté de Chavannes sur Suran, des voitures auront été positionnées en aval pour le retour, pas de possibilités de transports en commun pour le coup.

 

on part pour deux jours, avec un bivouac en hivernale entre deux. donc la gestion du matériel est un point crucial de cette aventure.

le plan initial est de se rendre à pont d’Ain, à un peu plus de 50 km. Audacieux, en 48 heures alors que l’on a pas de topo précis de la rivière.

 

On est vite mis dans le bain avec un arbre en travers de la rivière, 10 minutes après avoir embarquer, c’est quand même rapide. C’est la le premier conseil, prenez une scie avec vous, si vous voulez éviter des portages intempestifs. La rivière en possède déjà bien assez d’obligatoire pour n’en inclure d’autres.

Les segments s’enchaînent facilement et il est courant de devoir débarquer pour passer des sections infranchissables, facilement repérable au bruit en avance. En général, vous pourrez débarquer sur les rives très facilement .

 

le débit relevé dans notre descente était de 11 M3, ce qui était réellement optimal, un poil plus aurait été apprécié pour pouvoir descendre plus facilement les quelques sauts dus au déversoir inclinés. Moins et on se retrouve à devoir débarquer et cela peut s’avérer plus que complexe.

 

Il est tout de même mieux de vérifier à deux fois chaque segments, la rivière étant constamment bordée d’arbres, on les retrouve rapidement en fond de rivière.

le bivouac sur les bords du Suran

Forcément, je ne vais pas donner de lieu de bivouac précis, mais avec un peu de réflexion, vous pourrez vite trouver de quoi camper dans votre escapade. Privilégiez les lieux difficiles d’accès pour éviter de vous retrouver dans un champ de labour ou de pâturage. La nuit a été extrêmement fraîche pour nous, et le révil à -7 degrés n’appelait pas à la baignade, donc autant dire que remettre la combinaison pour aller nager n’était pas dans mon top 5 à ce moment.

Une des plus grosses difficultés dans cette micro expé, c’est la gestion du matériel et du temps. On se retrouve vite à 11 heures passées sans avoir embarquer, et la journée se termine très vite !

Si j’ai un conseil, forcez l’heure de départ, vous en serez reconnaissant le soir.

pourquoi aller naviguer sur le Suran en packraft ?

l’expérience m’a bluffé, habitué des rivières péri urbaines ou touristiques, ça fait vraiment plaisir de retrouver des environnements ultra sauvages et on sent bien que c’est un parcours qui est rarement en condition. les passages sinueux entre les buissons et les fuites de castors rajoutent encore plus à l’immersion.

Cependant les ressauts et les infranchissables ne sont pas à négliger et le repérage prend pas mal de temps, donc prévoyez large !

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