Une nuit au col de l’Eau
UNe NUIT AU COL DE L'EAU
NIGHT OF THE GLOUGLOUS
Le départ précipité
Ayant trouvé une bonne troupe de guignols toujours motivés pour aller dormir en montagne en milieu de semaine, on se décide à aller planter la tente au col de Frêtes. Le rendez-vous est donné au chalet de l’Aulp, première surprise, l’accès aux chalets ne peut se faire qu’à pieds sauf pour les personnes désirant y consommer (produits locaux, etc etc). On se retrouve donc à se garer au parking de Preverel. Rien de bien grave, si ce n’est que l’on se rajoute une trentaine de minutes de marche en plus sur un horaire déjà bien retardé.
On enchaîne l’arrivée aux chalets avec une descente en sous-bois, coucous aux bouquetins qui traînes dans les couloirs de ruissellement et on remonte au col des Nantets.
Premier bivouac pour certains, ça devient dur à la montée avec du matériel un peu trop lourd sur le dos. Mine de rien ça grimpe !
3h00
Durée de la Randonnée
950
m de dénivelé
AD
difficulté
Vertige
Le pas de l'Aulp
Ça grimpe raide et cela devient un peu trop pour une première, on ralentit le rythme pour conserver le groupe et on profite de la vue sur le lac et la tournette, impressionnante de ce côté.
La montée au pas de l’Aulp n’a rien de difficile techniquement, mais monter avec un sac qui va dépasser les 15 kilos pour certains, devient un vrai challenge. Heureusement le passage rocheux vertigineux offre une belle récompense à quiconque parvient à le gravir.
20h30
On est trop tard pour rallier le col de Frête, on se met donc en recherche d’un spot plat pour planter les tentes afin d’anticiper la tombée de la nuit imminente. En plus malin comme nous sommes on est 5 sur 6 à avoir oublié nos frontales, un record.
c’est finalement sur un petit replat herbeux que l’on posera les tentes.
La nuit
Tout content de tester mon tarp forclaz, j’ai fait PLEINS de conneries. Décidément.
La première c’est d’avoir essayé de boucher une ouverture d’un côté, en pliant l toile, afin de minimiser les risques d’exposition à l’humidité. erreur, ce faisant, je réduit l’espace en longueur du tarp pour un résultat vraiment restreint.
La seconde, c’est choisir un emplacement légèrement trop pentu.
La troisième ça a été d’orienter l’ouverture principale vers l’est, coucou le réveil à 5 heures du matin !
A côté de ça je pose ma technique du double matelas (technique que j’expliquerais dans un prochain article sur le bivy et le matos) et je m’endors mal car oui, j’ai aussi oublié mon oreiller. Winner.
Réveil compliqué
Réveil compliqué, à 4h30, l’inclinaison de mon matelas m’a fait dépasser du tarp (chose qui ne serait pas arrivée si je n’avais pas plié la toile) ducoup j’ai les pieds mouillés, et à 4h30 il fait plutôt frais. A rajouter par là dessus une surboom de tétras (a.k.a les glousglous alpins) qui se sont donnés le mot et s’interpellent sur les trois versants alentours.
Foutu pour foutu je monte le téléobjectif et je pars en quatrième vitesse avec l’espoir futile de photographier l’un deux. 3 chamois plus tard, c’est l’échec.
Il est maintenant 5 heures et j’ai froid, je vais donc chercher un lieu propice à une belle photo de lever de soleil, 50 mètres au dessus du camp. je monte mon réchaud, je me mets dans mon duvet et j’attends les premiers rayons qui ne tardent à pointer. l’instant est magique, fugace mais bien ancré dans mon boîtier. Les autres se réveilleront peu après, avides de sortir leur smartphone pour capter ces courts moments.
Chacun range ses affaires et on entamera la descente à notre rythme !
Alors, prêt à bivouaquer ?
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