le refuge Albert Premier

une vue à 360 °

monter au refuge albert premier

Bon, on va pas se mentir, ça va piquer. si vous êtes du genre à choisir un refuge pour sa facilité d’accès, on y est pas. Maintenant que les bases sont posées, direction le Tour, et son parking pour démarrer la randonnée. Il existe deux passages pour accéder au refuge, dont un qui emprunte les remontées mécaniques. En été, et à pied, autant dire que ce n’est pas celui que l’on emprunte !

Direction l’est et la combe de la Vormaine pour engager un chemin bien raide qui allume les guibolles. ça peut être vertigineux, et il faut être habitué à utiliser ses mains pour grimper !

4h00

Durée de la Randonnée

1200

m de dénivelé

TD

difficulté

randonnée vers le glacier du Tour

Après une belle ascension dans un couloir, on arrive près du captage d’eau et c’est là que ça va piquer. 1.6km sur 700 m de D+, mais l’arrivée sur la moraine et les premières glaces est juste DINGUE. Honnêtement aucune difficulté à ce niveau, si ce n’est la redondance du tracé, surtout lorsque l’on aperçoit le refuge et qu’il tarde à se rapprocher.

étant hors période de gardiennage, On élira domicile dans l’annexe non gardée, mais tout confort, située en contrebas du refuge principal.

vue sur le glacier

Première fois sur le glacier du Tour, et honnêtement la vue est incroyable, la terrasse du refuge donne directement sur l’aiguille verte, et l’on se surprend à rester de longues minutes à observer les crevasses et autres jeux d’ombres, dessinés par le glacier.

Le refuge en lui-même est tout confort, poêle à bois, couverts, et deux chambres en sous-pentes avec une 20aine de couchage.

On fera la connaissance de 3 personnes, deux lyonnais et leur oncle, originaire d’Annecy qui les a emmené ici pour une première expérience alpine. Outre l’ascension plutôt physique, les deux jeunes (je dis jeune, mais les mecs devaient avoir 2 ans de moins que moi) étaient enchantés. tout cela couronné lors d’une partie de yathzee épique durant laquelle la fiole de Vulnéraire aura fatalement périt.

On en profite pour faire du contenu pour Estelle (go aravis digital), et la soirée se finit en simplicité, dans la douceur des ambiances montagnardes habituelles.

Quel poète je fais.

Pour redescendre, on empruntera le sentier en direction du col de Balme et son balcon panoramique, plein les yeux pour la dernière descente.

On finit sans encombre la randonnée, et le périple s’achève dans la bonne humeur, sous les belles couleurs d’Automne.

Le refuge Albert premier