Tour du Beaufortain sur 2 jours
Tour du beaufortain
en autonomie sur 2 jours
Traverser le Beaufortain sur 2 jours
On a deux jours, du beau temps annoncé et des sacs de bivouacs remplis, la question à se poser c’est donc : quelle randonnée faire sur 2 jours en Savoie ?
Pour ça on a choisi un tour du Beaufortain sur 2 jours, à base d’une randonnée « reconditionnée » celle des trois jours de randonnée dans le beaufortain. Titre en soit follement original.
Comme d’habitude, on commence par le Parking, situé avant le refuge de la Gittaz.
12h00
Durée de la Randonnée
1950
m de dénivelé
D
difficulté
La Gittaz
La Gittaz est un hameau situé au nord du las de Roselend, on y accède par une petite route de montagne (merci google map). après avoir garé le bolide, on entame l’ascension en direction du col de la Sauce, en longeant le torrent de la Gittaz et ses cascades. Particulièrement agréable par températures chaudes ! on en profite pour se rafraîchir les pieds et profiter des couleurs du torrent avant d’enchaîner avec la première montée sèche du tracé. En parallèle, on apprécie le tracé, creusé à flan de falaise.
Le col de la Sauce
Arrivé esur la Sausse, le paysage est minéral et impressionnant, l’endroit peut d’ailleurs constituer un excellent spot à bivouac facile pour des novices du camping en montagne
Quelques bambées plus tard, on franchit le col de la Sauce (non mais sérieux, ce nom) afin d’entamer la redescente sur le col de Roselend et sa miriade de motards qui agrémente ce bel endroit de « BROOOOOOOAAAAAPPP » ultimement agréable quand on veut profiter du silence du milieu montagnard. Et comme disait Christoph André ce matin « le silence est maintenant devenu un luxe ».
Je m’égare.
On passe Le col rapidement et on attaque la combe de la Neuva.
La combe de la Neuva
C’est ZEU spot de la randonnée, située entre le cormet de Roselend et le très plébiscité refuge de Presset, La combe de la Neuva, du nom de son torrent est une combe orientée nord-est avec une végétation de haute montagne extrêmement minérale. Le lieu est étonnant de par sa proportion de ruisseaux et torrents et reste assez peu fréquenté malgré sa proximité avec la route du col.
On entame la montée, mais fatigué par la chaleur et le poids des sacs, on monte le camp autour d’un lac d’altitude, vers 2300 m (photo ci-dessus).
Oh l’erreur.
Réveillés à 23h30 par la tente qui prend des air de boîte de nuit disco allemande, avec des flashs stroboscopiques. il s’avère que la météo (clémente au moment du départ et sur les applications)a tourné pendant la nuit du fait des grosses chaleurs, entraînant un orage particulièrement violent. Bon, ducoup je sais que je fais des crises d’angoisses dans ce genre de situation, ceci dit, à moins d’avoir reperé en amont l’immense rocher et l’abri qu’il offrait à littéralement 10 mètres de la tente, on aurait pas pu faire grand chose. Pour info, afin de connaîter la distance de l’orage, il suffit de mulitiplier le temps en secondes par 342, ce qui vous donnera une position approximative de la foudre.
Spoiler : quand c’est moins de 2 secondes, c’est pas fou.
Bon en tout cas, j’écris cet article, c’est donc que je ne suis pas mort.
4 heures de sommeil
Après une courte nuit, et surtout après s’être refait rincé la tronche par une pluie éclair le matin, On entame la montée au col de Presset pour rejoindre le refuge du même nom!
Refuge de Presset (le vrai site et pas celui de nos amis du CAF)
Interdit de bivouaquer de manière sauvage autour du refuge, pour cela, il faut réserver un des 10 emplacements tentes directement avec les gardiens, gare aux mauvaises surprises !
D’ailleurs, si vous voulez faire ce tour en mode light et rajouter la longe du col du bonhomme en lieu de celui de Sauce, vous pouvez zapper le bivouac et prendre la nuit en refuge, ça vous fera gagner quelques kilos sur le sac !
Pour notre part, une tarte au Beaufort et une omelette au lardons plus tard, on enquille direction le col de Bresson avec la Pierra Menta en fond !
La suite du tracé se fait sans trop d’encombre, le tracé alternant petit single pédestre et chemin 4X4, on accélère le pas pour passer cette partie peu intéressante à pied.
Seuls point notables, le point de vue de la grande Berge, et le chalet de la petite berge, pittoresque. Petite pause au gîte de plan Mya, coup de coeur pour la décoration, et fatigué de nos émotions, on choppe une voiture pour faire la partie « route » de ce tracé.
Si vous avez la caisse, et que vous avez dormi plus de 4 heures, il est totalement envisageable de monter le rocher du vent, ce qui rajoute 300 de D+, donc pas énorme, mais c’est bien sec.
On passera le col de Sur Frêtes et on finira sur le chemin de traverse qui nous ramenera sur la Gittaz !
Vous aurez sans doute remarquer une qualité de photo inférieure sur cet article, c’est parce que j’ai tout pris avec un Fujifilm x100F en compact pour essayer, c’est pas mal, mais la qualité est quand même vraiment moindre, à voir si je réitérerais l’expérience !
Alors, prêt à bivouaquer ?
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