Splitboard

Le Splitboard en Hardboots

Le splitoard en hardboots

le splitboard efficace

montage du splitboard en hardboots

Tout d’abord, un peu d’histoire. je commence le splitboard en 2015 avec le matos le plus pourri du monde, une burton monté avec un système du même nom, qui devait faire 5 kilos et qui branlait dans tous les sens à la descente.

Depuis, j’ai évolué dans la pratique jusqu’à essayer de gagner le plus de poids et d’efficacité à la montée, et je me suis à présent arrêté sur un montage personnel avec des chaussures de ski de randonnée classiques, dites « hardboots ».

les avantages du splitboard en harboots

Tout d’abord, pourquoi passer en chaussures rigides ?

Pour plusieurs raisons : attention, elles sont subjectives, mais actuellement je ne retournerais jamais sur un ancien système en softboots.

   – le débattement arrière, que l’on ne retrouve pas sur une chaussure « classique » de snowboard, qui permet d’allonger le pas et de soulager le mollet à la montée

   – la rigidité latérale : dans les conversions, les traversées bien glacées, les appuis sont complètements différents et bien plus sécures. ça permet de soulager les hanches et les chevilles.

   – Le point de pivot. Sous les orteils sur une fix de split « standard » il se trouve ici devant les orteils, permettant un débattement vers l’avant plus important, et une traction du ski de monté plus naturel.

   – Et enfin, mais ça c’est dû à ma manière de rider, la rigidité de l’ensemble à la descente dans la trafolle, le tank, ça vibre pas, ça bouge pas et ça trace.

matériel

Clairement je ne donnerais pas le nom des différents éléments, pour ne pas faire de la pub gratuite. Si vous êtes intéressés pour plus de détails, il y a un lien de contact en dessous. Je tiens juste à préciser qu’à part les sliders, j’ai réussi à tout acheter en occasion.

Le setup est composé comme suivant :

  • une interface de montée : composée de fixation à insert type low-tech, ici spécialisé pour le splitboard, les points d’ancrage étant différent du ski. mais dans les faits, c’est exactement la même chose qu’une fix standard.
  • des pucks avec un angle ou « canted », les chaussures rigides ayant peu, voir pas de flexion latérale, cela permet de gagner en confort
  • des sliders, que l’on conservera dans le sac à la montée et que l’on viendra glisser sur les pucks, créant ainsi l’unité du splitboard.

Sensation et glisse en splitboard hardboots

Autant à la montée, tout le monde est d’accord, la différence est MAJEURE, je pense honnêtement avoir eu un gain d’énergie de 30 à 40% sur toutes mes sorties. En gros, être capable de monter plus avec la même dépense d’énergie.

Pour la descente j’ai mis du temps à adapter le montage, mes angles sont bien plus proches du surf alpin (tu sais le truc du papi qui te mets 200 m en 3 secondes au départ du télesiège) mais la sensation est vraiment agréable.

Conjugué à une planche directionnelle, ce setup permet un style très surfy, étonnement bien plus tolérant que j’aurais pensé. Et on ne va pas se mentir, quand la neige est dégueu (75 % du temps de nos jours) ce système est pépite, ça passe tout droit, en cassant absolument tout sous la carre et dans de mauvaises situations, je suis souvent le premier en bas.

Admirez le style incroyable sur la photo de droite.

Les chaussures

Il existe actuellement une seule paire de chaussure qui sort d’usine, dédiées spécialement pour le splitboard en hardboots, la disruptive. Développée par Tal, l’homme derrière les splitboard Plum’.

j’avais été tenté de la précommander, mais par principe je n’achètes jamais un produit sa première année de commercialisation, à suivre donc, mais connaissant l’énergumène, je suis intéressé.

L’autre alternative, les chaussures Phantom, sur des bases d’Atomic Backland revisitées, à un prix beaucoup trop élevé (selon moi).

Pour ma part, j’ai opté pour lesdites backland, faciles à trouver en promo en fin de saison, et dont la réputation de chaussure molle ou « tommes » se prête vraiment bien à la pratique du split. Je n’ai absolument pas retouché la chaussure et l’utilise de manière classique, débloquée monté, bloquée descente.

Après une saison, le matériel a très bien vécu, et à part un souci venant du slider, vite résolu par le fabricant, je n’ai absolument pas de retour à déclarer. Certes, la sensation dans les chaussures peut être grandement améliorée, mais cela signifie une détérioration définitive du produit, et donc l’impossibilité de revendre par la suite. J’envisage de monter un système de sangle, afin de bloquer le talon via le coup de pied, à ce moment je rajouterais un bloc dans l’article !

 

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