Le refuge de Plaisance
Le refuge de Plaisance
en raquettes !
Randonner vers le refuge de Plaisance
De retour pour une micro-aventure le temps d’un week-end.
ce coup-ci on profite d’un créneau rare : neige fraîche – grand beau temps – froid et risque d’avalanche très faible (pour ne pas dire zéro) pour se rendre au refuge de Plaisance en raquettes.
Le thème : raquettes / raclette
le départ se fait à Champagny en Vanoise et le parking est celui des skieurs de fond.
Bien prendre en compte que ce tracé est extrêmement difficile à réaliser en hiver à cause des conditions avalancheuses du secteur. Dont une ascension en face sud sur plus de 400 mètres, une excellente connaissances du milieu montagnard est donc indispensable.
3h00
Durée de la Randonnée
700
m de dénivelé
D
difficulté
Monter au refuge de plaisance
En été il est plus facile de se garer au Laisonnay, mais le damage de la route en piste de ski de fond oblige à se garer 4 km en aval de la première « vraie » montée. On commence donc dans la froideur de la vallée de Champagny, avec des airs de Toundra et les premières glaces omniprésente, qui avec un peu de chance, resteront tout l’hiver.
Arrivés au Laisonnay d’en Bas, on tire dré dans la pente avec la cascade du Py sur la gauche pour emprunter le « couloir noir »en direction du couloir des Mollard. cet endroit est théoriquement très avalancheux et demande beaucoup de précaution. Heureusement pour nous, les premières neiges sont stables et présentes en faibles quantités (à l’instant T). Avec 30 cm de neiges fraîches et jusqu’à une bonne cinquantaine, l’effort à la montée est conséquent et nos sacs à dos n’enlèvent rien à la difficulté, mais le jeu en vaut la chandelle !
Après quelques mètres, les traces s’arrêtent et nous nous retrouvont à tracer notre chemin.
A partir d’ici, c’est sauvage et nos premières traces ajoutent au coté mystique du lieu. C’est aussi le moment ou Pierre commence à regretter son kilo de raclette. L’ascension est ponctuée des habituelles observations de bouquetins, mais la baisse de la luminosité nous oblige à accélérer le pas, la chaleur des rayons du soleil étant vraiment apprécié en cet instant. La température tombe très rapidement en dessous de zéro lors du coucher du soleil, et autant j’apprécie le froid, autant la randonnée prend une toute autre dimension dans ces conditions.
Refuge de Plaisance
Après 3 heures, 3.HEURES.ACTIVES. On arrive en vue du refuge, on va pas se mentir, on a un peu galéré, et c’est pas la première sortie en ski de rando de la saison la veille qui arrange les choses. Mais on s’en plaint pas.
Le refuge, tout neuf, nous accueille dans la vallée de la montagne du Vallaisonnay, et son environnement est magistral. Entre cascade de glaces et falaises abruptes, sans oublier la vue sur les glaciers du grand Bec.
Le refuge de plaisance se compose de deux chalets triangulaires, l’un comme réfectoire, dans lequel on retrouve un magnifique poêle à bois norvégien, et l’autre en tant que dortoir. Le réfectoire est une petite merveille d’isolation, arrivés à 3 degrés, il monte très vite en température, sans surcharger en bois et conserve la chaleur extrêmement bien. Pour exemple, il y faisait 22 degrés dans la soirée, 8 heures plus tard, on y avait 15 degrés au réveil, fait peu récurrent dans les refuges non-gardés, je le note donc.
Un des plus beaux avantages du parc national de la Vanoise, c’est son absence relative de pollution lumineuse. On en prendra donc plein les yeux, again, la nuit avec une vue sur la voie lactée incroyable.
Les lumières du matin depuis le refuge de Plaisance
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